mercredi 22 juillet 2015

Ce vent sourd



Un arbre, c'est la vie.
Je l'ai dessiné avec son ombre que la lune allongeait au sol.
Un vent sourd vint avec la guerre et effaça son ombre, l'ombre de l'arbre à côté, les ombres de tous les arbres de la forêt.
Les gens de la colline le poursuivaient et lui arrachèrent ombre par ombre. Jusqu'à la dernière. Mais ils sont tous mort. Jusqu’au le dernier.
Personne ne le dira. Tout le monde fermera les yeux en passant à côté du fleuriste et sa boutique vide. Les femmes ont pris les fleurs et ont couvert les chemins avec des feuilles , avec des fleures et avec des larmes.
Personne ne touchera les fleures. J'y pose le dessin de mon arbre avec son ombre.


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